Alors tes vacances au Tibet ?

Nous sommes arrivés ce samedi en gare de Lhassa, aux alentours de 19 heures. Très rapidement, les agents de la police ferroviaire nous mis de côté, avec d'autres touristes occidentaux. Ils semblaient tendus et nous ont demandé nos permis. Nous avons été autorisés à prendre un taxi.Nous avons vite réalisé que nous ne pourrions pas nous rendre dans le centre historique de Lhassa, où nous avions prévu de dormir. Le chauffeur nous a expliqué que la ville était fermée et c'est à contrecœur que nous avons pris le chemin de l'hôtel le plus proche de la zone verrouillée. En roulant, nous ne reconnaissions pas Lhassa, où nous sommes déjà venus. Les rues étaient désertes, les rideaux des magasins tirés. Mais le plus choquant, c'était la présence massive des militaires. Nous avons croisé des dizaines de camions chargés de soldats. Tendu, notre chauffeur a franchi deux check points puis il a été contraint de faire demi-tour. Nous ne pouvions aller plus loin, alors nous nous sommes arrêtés dans le quartier ouest, où sont réfugiés les touristes étrangers. Nous ne savons pas ce qui va se passer demain et si on pourra visiter quoi que ce soit.

Témoignage d'une française