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O.N.G. - Extrême-orient(é)
28 août 2012

L’immigration, une question primordiale « hic et nunc »

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Zentropa

Les dérives islamophobes et philo-sionistes de certains mouvements faisant de la lutte contre l’immigration leur principal, voire unique, cheval de bataille, a parfois tendance à écarter divers esprits militants, soucieux de ne pas tomber dans ces impasses, de cette question des flux migratoires et de leurs multiples conséquences. C’est évidemment là une grave erreur et un grand danger tant cette problématique reste centrale et fondamentale pour l’avenir des peuples européens et de leurs nations. Perdre de vue ce paradigme est un péril qui peut autant mener à l’impuissance politique et à la démagogie qu’une vision obsidionale et uniquement islamo-centrée du problème.

Bien sûr il convient de ne pas « essentialiser » l’immigration, de ne pas en faire l’alpha et l’oméga de l’action politique et de ne surtout jamais la séparer des phénomènes économiques et sociaux dont elle est la conséquence. Mais la négliger au prétexte, par exemple, qu’elle n’est pas encore, sur un territoire donné, omniprésente ni violente ou que sa visibilité est encore limitée, est un écueil tout aussi important.

Ainsi l’Italie devrait-elle toujours garder un oeil sur son voisin français pour apercevoir ce qui pourrait-être (et même qui sera, si rien n’est fait aujourd’hui) son plus ou moins proche avenir. Car penser que le chaos ethnique, le règne des bandes et la guérilla civile larvée qui sévissent de l’autre côté des alpes sont une spécificité nationale, un modèle unique, un cas particulier non transposable, serait une grossière erreur de jugement. La France, et dans une légèrement moindre mesure l’Angleterre, sont simplement arrivées à des étapes plus avancées du grand phénomène de submersion migratoire (l’écrivain Renaud Camus parle de « Grand remplacement ») qui touche ou touchera l’intégralité des pays de la zone européenne (même les pays nordiques connaissant aujourd’hui leurs premières émeutes à caractère ethnique et le développement exponentiel d’une criminalité communautaire). Ce gigantesque mouvement de fond, voulu et orchestré par l’hyper-classe capitaliste afin de casser l’homogénéité des peuples et les transformer en magma informe d’individus atomisés entièrement dévoués aux exigences du marché (uniformisation de la consommation, dumping social, acculturation, aliénation consuméro-productiviste…), est le monstrueux aboutissement de la logique libérale de la « mondialisation », dont les affairés promoteurs sont aussi bien bien les représentants de la droite d’affaires que ceux de la gauche sociétale.

Croire qu’un égoïsme national, quel qu’il soit, pourrait, pour des raisons X ou Y, échapper à ce plan est un déni de réalité et un aveuglement suicidaire. Il faut bien s’en convaincre, la situation actuelle de l’Italie face à l’immigration n’est qu’un sursis. A ce titre, l’empressement du sinistre Mario Monti à faire passer, parallèlement à sa marche forcée économique ultra-libérale, des lois et décrets favorables à l’immigration et aux naturalisations devraient éveiller les plus grandes inquiétudes dans tous les esprits encore attachés à l’identité nationale.

Que l’Italie ne soit aujourd’hui majoritairement qu’une « terre de passage » pour la plus large part des flux migratoires entrant sur son sol et cherchant à rejoindre « l’Eldorado » français ou anglais, que ceux qui s’y établissent durablement le fassent bien souvent pour travailler dur, se taire et baisser la tête, qu’ils n’aient pas de lobbys ni de revendications massives, que les couples mixtes soient rares et que la discrimination positive en leur faveur n’existe pratiquement pas…etc… tout cela n’est que circonstanciel et temporaire. En effet, c’est, à quelques détails près, très exactement la même situation que celle de la France il y a à peine 40 ans, quand l’immigré n’était encore que le « poverino » vendant des colliers sur la plage ou le semi esclave passif et soumis, exploité par l’industrie ou le bâtiment pour accomplir les tâches que les autochtones ne voulaient plus effectuer à bas prix (contrairement à ce que répète inlassablement la « doxa » immigrationniste, il n’y a pas de métiers que les français de souche ne veulent plus faire parce qu’ils seraient dégradants ou trop pénibles. Il y a seulement des métiers qu’après des décennies de luttes sociales, ils ne veulent plus faire pour des salaires misérables ou dérisoires).

En 40 ans donc, la France a connu une spirale tragique, passant d’une situation proche de celle de l’Italie contemporaine à un indescriptible chaos ethnico-communautaire qui a véritablement fait imploser la société et transformé le visage même du pays. Aujourd’hui en France fleurissent les zones de non-droit où les bandes de voyous issus de l’immigration règnent en maîtres et tirent au fusil à pompe sur les policers et les pompiers, un sentiment général de haine et d’impunité habitent ces bandes qui terrorisent au quotidien une population réduite, en de nombreux endroits, à raser les murs et à baisser les yeux. L’Etat de son côté, dans sa fuite en avant ethno-masochiste, accorde prioritairement logements et aides sociales à des populations issues de l’immigration bénéficiant déjà nombreux services gratuits (notamment la mutuelle médicale) tandis que les populations de souche sont écrasées d’impôts et de taxes.

Dans un tel contexte, tout avancée sociale, tout mesure « positive » en matière economico-sociale profite d’abord et avant tout aux immigrés, faussant ainsi tous les enjeux politiques. Ainsi, qu’un « Mutuo sociale » soit adopté en France et les clefs des 100 premières maisons construites seront remises à Mohamed, Fatima, Babouda ou Zhung-lee tandis que Dupont et Martin pourront s’inscrire sur des listes d’attente interminables pour peut-être en obtenir une dans plusieurs années, si aucun autre représentant d’une « minorité » quelconque ne la réclame avant eux (c’est d’ailleurs d’ors et déjà ce qui se passe pour l’attribution des HLM – habitations à loyers modérés -, logements sociaux subventionnés par l’Etat).

En 40 ans, la France a connu une dégradation et une décadence spectaculaire, inédite dans son histoire, et qui mérite d’être méditée par ses voisins européens.

Car le peuple français n’était pas plus « programmé » qu’un autre à subir un tel cataclysme. Ni moins viril, ni moins patriote, ni moins courageux, ni plus xénophile qu’un autre, bien au contraire. Extrême droite forte (Front National), mouvement skin-head important, communautés pieds noirs et harkis très hostiles aux nouveaux immigrés, régions à fortes identités locales…etc, les éléments de résistance semblaient même plutôt conséquents. Et pourtant…

Il serait donc bien présomptueux pour tout autre peuple de penser que, sans prise de conscience particulière ni mesures spécifiques et radicales, il résistera « naturellement » mieux que ne l’ont fait les français.

Ce serait également sous-estimer la puissance des lobbys, de la lobotomisation et de la dévirilisation via l’école et la télévision, des lois spéciales, de la répression et des méthodes d’imposition et d’intimidation de ceux qui veulent à tout prix imposer ce scénario à l’ensemble de l’Europe.

C’est pourquoi, en Italie où la réalité de l’immigration est pour le moment moins oppressante, pesante, quotidiennement agressive et violente que chez le voisin français, il serait dramatique de faire passer cette préoccupation au second plan, considérant qu’il y a des dossiers plus urgents à traiter. L’immigration une urgence parmi d’autres mais c’est une urgence. Car c’est justement aujourd’hui, alors que le point de non-retour n’est pas encore atteint, que le rapport de forces est encore équilibré et que des voies de règlements pacifiques sont encore envisageables, qu’il faut mettre toute son énergie intellectuelle et militante à dénoncer et endiguer les processus pro-migratoires actuellement mis en place et dont on connait parfaitement l’issue tragique à la fois pour les populations déracinées et pour les pays d’accueil. Faire de la politique c’est prévoir et précéder les situations de crise et, dans cette optique, il serait inconscient et même criminel d’attendre l’incendie général pour agir, laissant jusque là ce sujet à quelques aboyeurs caricaturaux et grands amateurs de slogans simplistes. Il est donc d’un impérieux devoir politique et moral de dénoncer bruyamment et inlassablement toutes les atteintes au principe de nationalité et notamment les naturalisations de complaisance ou les permis de séjours accordés pour complaire à tel ou tel secteur de l’économie en mal de main d’oeuvre bon marché et corvéable à merci.

De la même façon, il faut appeler par leur nom tous ceux qui emploient et exploitent des clandestins dans l’agriculture, le commerce ou l’industrie: ce sont des esclavagistes et des traîtres à la patrie. Et ce même s’ils sont sensément de « bons italiens », qui supportent la Lazio, mangent la Baccala le dimanche et vont une fois par an en pèlerinage à Predappio.

Il convient également, quotidiennement dans la rue, de refuser toutes les provocations, insultes, petites agressions et autres « incivilités » commises par les immigrés et y répondre systématiquement avec fermeté afin d’éviter que ne s’installe le délétère climat que l’on peut ressentir dans de nombreux quartiers des agglomérations françaises (Amis italiens, lors de votre prochain voyage à Paris, ne vous cantonnez pas à Notre Dame et au Quartier latin, faites un tour Gare du Nord ou au forum des Halles pour visualiser ce qui pourrait-être votre avenir et celui de vos enfants!).

Préférence nationale, immigration zéro, droit du sang, criminalisation des mariages blancs et de l’emploi de clandestins, rémigration, aide au développement et au retour au pays… le combat contre l’immigration de masse et son exploitation capitaliste, pour l’identité des peuples et la diversité du monde se joue ici et maintenant. Tant qu’il est encore temps…

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