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O.N.G. - Extrême-orient(é)
2 avril 2010

Le réveil de l’Asie

asie

(15 juillet 1993)

Napoléon nous avait prévenus : « Lorsque la Chine s’éveillera... » Plus près de nous, René Guénon, dans "Orient et Occident", avait mis en garde l’arrogance démocratique : à force de piller, humilier, exploiter tous ces peuples, nous finirions bien un jour par nous retrouver avec une note fantastique à régler. Nous la réglons sous deux formes, suivant les capacités des peuples dits du tiers-monde : les Noirs et les Arabes terrifient nos médias et nos banlieues en attendant d’être plus nombreux, les Jaunes se préparent à liquider purement et simplement le monde blanc de la carte du monde économique L’Europe est déjà au fond du gouffre avec ses vingt millions de chômeurs et sa démographie effondrée. En Amérique, les Blancs seront minoritaires au milieu du prochain siècle et déjà, comme en Australie, les élites universitaires sont constituées pour moitié de Jaunes.

Il faut bien trouver une explication ; et les médias d’incriminer le dumping social, le travail des enfants, la situation des femmes, en attendant mieux (le combat de buffles ? la saison des pluies ?).

L’explication, depuis que je voyage en Asie, m’est apparue toute simple : les Jaunes sont de droite. Les employés respectent leur patron, les enfants leurs parents. Le client y est roi, et il faut se mettre à sa disposition. Existe-t-il des problèmes ? On adopte immédiatement les solutions les plus radicales et les moins socialistes... Peine de mort pour un patron qui ne tient aucun compte de la sécurité de son personnel en Thaïlande ; incitation à créer des entreprises productrices de forte valeur ajoutée à Singapour. Singapour où quatre ethnies vivent les unes à côté des autres sans aucune gêne, comme si seul un régime de droite pouvait mettre bon ordre au développement des sociétés multiraciales (et non comme en France aux sociétés multi-racailles).

Les Chinois ont quant à eux compris, contrairement à Eltsine et ses conseillers démocrates, que seul un pouvoir fort pouvait générer la prospérité générale. S’agissant d’un pays de la taille de la Chine, il n’y avait pas à tergiverser. Les démocrates ont chez nous oublié que la prospérité n’est pas due à nos libertés mais au labeur de nos pères qui jusque dans les années soixante évoluaient dans une société encore autoritaire et respectueuse des valeurs... Depuis que la social-démocratie contrôle l’Europe, nous avons récolté un monde fait de chaos, chômage et désolation. Et ce pendant que des peuples se préparent à dominer le monde en travaillant à la sueur de leur front.

On peut bien sûr se consoler en citant Braudel et en parlant de déplacement du centre de « l’économie-monde » (sic). Il reste que rien n’obligeait un système politique, la démocratie en l’occurrence, à anéantir une race (même blanche ! même blanche ! pensez qu’en Grande-Bretagne il est question d’interdire dans les universités le mot "britannique" jugé raciste !), une civilisation, dite de l’Occident chrétien, et une économie continentale qui domina sans partage le monde avant de confier son sort aux démocrates de tout poil et de toute nationalité, comme dirait un ministre célèbre.

A ce cataclysme, dont les causes apparaissent si claires en Asie, on ne peut répondre qu’en écho aux paroles du barde celte Tuan Mac Cairill : « Il y a eu un grand désastre et, comme à chaque désastre, il y a un survivant. Je suis ce survivant. » Alors survivons, au nom d’une certaine idée de notre civilisation et observons la fin sans gloire de l’Europe du crépuscule...

Texte publié par par Nicolas Bonnal dans Le Libre Journal n°9.

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