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O.N.G. - Extrême-orient(é)
10 octobre 2010

A table avec Issei Sagawa

1zVo

L’après-midi du 11 juin 1981, un Japonais du nom d’Issei Sagawa marchait pepax dans le bois de Boulogne, deux valises à la main. La veille, cet étudiant en troisième cycle à la Sorbonne avait tué par balles une jeune fille qui était en cours avec lui, elle aussi en échange universitaire. Après en avoir mangé des morceaux, il a essayé de se débarrasser de son corps dans une zone discrète du lac. Des témoins l’ont aperçu et il a rapidement été arrêté. Il aurait déclaré aux policiers qui ont fait irruption chez lui : « Je l’ai tuée pour la manger. » Les psychologues français l’ont déclaré fou au moment du crime et, par conséquent, inapte au procès. Il a été extradé dans son pays, où les autorités japonaises ont essayé de l’inculper pour meurtre. La justice française ayant refusé de transmettre les pièces nécessaires pour continuer les poursuites, il a été une nouvelle fois remis en liberté.

Personnellement, nous ne mangerions de la chair humaine qu’en cas d’énorme famine, type siège de Stalingrad, ou alors si on nous promettait 100 millions d’euros par an et la garantie de ne pas contracter une diarrhée. Mais pourquoi diable irions-nous manger de la viande d’homme ? Qu’est-ce qui a fait plonger Sagawa là-dedans ? Le rédacteur en chef de Vice Japon, Tomo, qui ferait un plat plutôt exquis lui-même, a courageusement rendu visite au cannibale pour avoir le fin mot de l’histoire.

Lire l'entrevue sur Vice Magazine

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