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O.N.G. - Extrême-orient(é)
4 juillet 2009

Alexandre Henri Mouhot

mouhot

Né à Montbéliard le 15 mai 1826, Alexandre Henri Mouhot étudie au collège Cuvier de la ville, puis à l'âge de 18 ans, il part enseigner le français à Saint-Petersbourg.

Poussé par le goût du voyage et de l'art naissant de la photographie (le daguerréotype), il visitera l'Italie, l'Allemagne puis l'Angleterre où il épouse une descendante (vraisemblablement la petite-fille) de l'explorateur ecossais Mungo Park, avant de s'établir en 1856 dans l'île de Jersey. Durant cette période il affine ses connaissances en Sciences naturelles et tout spécialement en ornithologie et en conchyliologie.

Après la lecture d'ouvrages sur les expéditions, notamment The Kingdom and People of Siam: with a narrative of a mission to that country in 1855 de Sir John Bowring (1857), il décide de partir à la découverte du Siam, du Cambodge et du Laos. De Londres, il embarque sur un navire de commerce, à voiles, pour Bangkok le 27 avril 1858 avec son chien Tine-Tine. Le voyage dure quatre mois.

Il devient alors l'ami des rois du Cambodge Ang Duong qui régna jusqu'en 1860, puis Norodom; et durant l'hiver 1859-60, il explore et fait redécouvrir aux yeux des Occidentaux, le site d'Angkor, l'ancienne capitale du royaume Khmer.

A l'été 1860, Henri Mouhot repart de Bangkok vers le Laos, jusqu'à Luang Prabang où il meurt de la fièvre jaune en novembre 1861. C'est un des tout premiers français à visiter cette partie du Laos. Au mois de mai 1867, la commission française envoyée de Saigon atteignait Luang-Prabang, et le 24 du même mois, le commandant de Lagrée, son chef, écrivait en Europe : « Nous avons trouvé partout ici le souvenir de notre compatriote Mouhot, qui, par la droiture de son caractère et sa bienveillance naturelle, s'était acquis l'estime et l'affection des indigènes. Tous ceux qui l'ont connu sont venus nous parler de lui en termes élogieux et sympathiques ».

Sur sa sépulture fut aménagé un monument funéraire lors du passage de l'expédition Doudart de Lagrée et Francis Garnier en 1867, qui fut reconstruit en 1887 par Auguste Pavie.

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