Localisation au Cambodge des derniers survivants de l’Armée rouge japonaise

TOKYO (NOVOpress) – Alors que l’extrême gauche européenne est à nouveau tentée par le terrorisme, une quinzaine de vétérans de l’Armée rouge japonaise (Sekigun), une organisation responsable de nombreux attentats dans les années 70, a été localisée au Cambodge par la National Police Agency (NPA) japonaise chargée de les traquer, révèle le site Intelligence Online. Une requête de recherche et d’arrestation a été transmise aux autorités du pays via Interpol.

Toujours poursuivis pour des actes de piraterie aérienne ou de terrorisme divers, les militants de la Sekigun auraient obtenu dans les années 90 l’aide d’anciens dignitaires des Khmers rouges et de membres des services secrets nord-coréens pour se dissimuler dans la péninsule indochinoise.

Le chef adjoint de la police de Phnom Penh a seulement reconnu avoir reçu, via Interpol, une requête de recherche et d’arrestation en provenance du gouvernement japonais. Il a néanmoins déclaré « ne pas être sûr » que les ex-membres de la Sekigun « soient au Cambodge ». Un manque d’empressement qui s’explique sans doute par le nombre d’anciens Khmers rouges recasés dans l’administration du pays.