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O.N.G. - Extrême-orient(é)
16 juin 2014

Les Hmong, nos Harkis d'Indochine

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Il y a soixante ans se jouait dans une cuvette de l'Indochine l'une des plus cuisantes défaites militaires françaises. De la guerre d'Indochine, la mémoire collective n'a pas retenu grand chose, si ce n'est qu'il y eut Diên Biên Phu et que ce fut terrible. Il faut dire que pour ce qui est de la péninsule, la guerre du Vietnam est passée derrière. Et pour les guerres de décolonisation française, c'est surtout l'Algérie qui a marqué les esprits. Là-bas, comme en Indochine, des combattants «indigènes» ont porté les armes aux côtés des troupes françaises. Le nom de Harki vient instantanément à l'esprit pour le cas algérien. Venant de harka, signifiant «mouvement», formation paramilitaire, le mot est devenu synonyme de ces Algériens engagés dans l'armée française ou du moins aux côtés de l'armée française, puisque ces combattants n'avaient pas de véritable statut militaire. Les Hmong sont moins connus, pourtant leur histoire n'est pas sans rappeler celle des Harkis, sauf que ce nom n'est pas celui d'un statut, mais d'un peuple. Un peuple des montagnes du nord Vietnam à la frontière avec le Laos et la Chine, dont des membres ont combattu avec les Français pendant la guerre d'Indochine, puis avec les Américains pendant celle du Vietnam. En tant que peuple, les Hmong furent toutefois divisés pendant ces guerres. La scission commence dès l'invasion japonaise de l'Indochine pendant la Seconde Guerre mondiale. Certaines familles soutiennent alors les Français, tandis que d'autres collaborent avec les Japonais. Pendant la guerre d'Indochine, on retrouve des Hmong du côté des forces coloniales françaises, mais aussi du Viêt Minh. Il en est de même lorsque les Américains investissent la région.

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