La désinformation autour du satanisme

Auteur – notamment – d’un livre majeur, La Violence des jeunes et le cerveau reptilien (Ed. Consep), le docteur Nghiem publie dans la collection « L’Etoile du berger » de l’Atelier Fol’Fer, un petit livre pratique sur le phénomène du satanisme.

Il rappelle en introduction : « La forme la plus spectaculaire et sans doute la plus commune du satanisme est réalisée par la possession, c’est-à-dire l’entrée d’un (ou de plusieurs) démon(s) dans un être animal et humain afin de dominer sa volonté et de lui imposer un comportement effrayant réalisant une crise de convulsion (agitation de tous les segments du corps) ou de catatonie (raideur fixant les segments du corps) avec révulsion des yeux, cris et vociférations parfois interprétées comme des oracles. Enfin, à la liste des faits sataniques, on ajoute encore le culte rendu au Diable, la profanation des tombes et les messes noires avec l’intention de blasphémer dans l’espoir d’obtenir l’aide des puissances maléfiques. »

Ancien interne des Hôpitaux de Paris, le docteur Nghiem parle de ces choses doctement. Mais dans un langage clair et direct qui permet de démêler les racines d’un phénomène spirituel et social particulièrement présent dans notre société. Avec cette constatation qui, à elle seule, nous semble tout résumer : « Quant au satanisme moderne, il dépendra de la vue atrophiée de l’incroyance des hommes et de la volonté ainsi facilitée de Satan. Dans un monde hypermatérialiste comme le nôtre, Satan ne s’exprime plus guère en figures bestiales et grossières comme dans le passé. Il sait s’adapter aux facteurs essentiels de notre époque : « Les faits politiques, idéologiques et économiques et enfin les phénomènes de foule, de masse, la démocratie principalement. »

Une démocratie qui autorise – et encourage même – le massacre des plus faibles (avortement), l’élimination des plus vieux (euthanasie), la mise à l’écart – bet, paradoxalement, la... diabolisation – de ceux qui dénoncent le plus radicalement ces faits sataniques (lynchage médiatique). « Tout ce qui définit notre idéal et notre modèle humain, et qui est tiré de notre religion (le Décalogue) devrait demeurer éternellement immuable puisqu’il indique le sens de notre histoire et notre finalité. Le Diable l’a compris ; il cherche à démolir  notre morale chrétienne par son éthique matérialiste et scientiste », écrit encore le docteur Nghiem.

A signaler que, comme les autres titres de cette collection de riposte et de combat(1), on trouve une bibliographie très précise qui permet à ceux qui le souhaitent d’aller plus loin dans le sujet.

Alain Sanders

(1) A lire aussi les deux ouvrages de Daniel Raffard de Brienne : La Désinformation autour de Jésus et Marie et La Désinformation autour des origines de l’homme.