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O.N.G. - Extrême-orient(é)
22 février 2009

Le Japon tient bon

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Les autorités japonaises estiment avoir atteint l'objectif qu'elles s'étaient fixées à la fin 2003: réduire de moitié le nombre d'étrangers présents illégalement dans le pays en quatre ans. Alors qu'ils étaient 250 000 en 2004, ils ne seraient plus que 130 000 au Japon, selon une estimation issue d'un rapport du Bureau de l'Immigration du Ministère de la Justice, cité par le quotidien Manichi.

Les chiffres actuels sont ainsi retombés à leur niveau des années 1990. "Nous avons largement réussi" a expliqué un responsable du Bureau de l'Immigration.

Les autorités estiment qu'au cours des ces quatre années, le nombre de personnes étant restées sur le territoire après expiration de leur visa est tombé de 219 418 à 113 072. Quant à ceux qui ont atteint le Japon clandestinement par la mer, ils sont passés de 30 000 à l'époque à entre 15 000 et 23 000 au 1er janvier 2009.

Les résidents illégaux les plus nombreux sont d'origine coréenne (24 198 personnes), suivis par les Chinois et les Philippins estime le ministère. Près de 70% d'entre eux ont pénétré sur le territoire avec un visa de courte durée.

Fin 2003, le gouvernement conservateur avait décidé de mettre en place des règles plus strictes pour lutter contre l'immigration illégale. Certaines personnalités politiques soutenaient alors que le nombre de travailleurs clandestins augmentait fortement, créant une concurrence pour les travailleurs japonais. Depuis l'automne 2007 les étrangers doivent donner leurs empreintes digitales et être photographiés aux postes frontières japonais. Mais les douanes japonaises ont fait état de cas dans lesquels le système de reconnaissance par empreinte digitale avait été déjoué à l'aéroport de Narita, près de Tokyo.

Le Ministère de la Justice a laissé savoir qu'il continuerait de lutter contre l'immigration illégale, notamment dans les cas de mariages blancs.

L'annonce de nombreux licenciements, touchant fortement les travailleurs étrangers, en période de crise, pourrait par ailleurs avoir un effet dissuasif sur les travailleurs illégaux.

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