Zentropa en entrevue dans le Choc du mois !
Le blog zentropa.info ne ressemble à aucun autre. Futuriste,
nationaliste, européen, il soigne un graphisme avant-gardiste, et pour
le reste s’inscrit dans une ligne résolument anti-moderne. Entretien
avec le soviet rédactionnel.
Pourquoi «Zentropa»?
Ce
nom est issu d’un film néo-expressionniste. Alors que quelques
soubresauts secouent encore l’Allemagne au crépuscule de la seconde
guerre civil européenne, une compagnie de chemin de fer, Zentropa,
recommence péniblement à sillonner les vieilles patries, devenant
symbole de reconstruction et de possible unité.
Un blog parmi d’autres?
Zentropa
est l’expression politique d’une phalange de camarades disséminés sur
plusieurs continents. Le blog est simplement un instrument de
communication, de création et d’information au service de cette
communauté. En résultent plusieurs différences. La première, c’est la
sobriété de l’anonymat par contraste avec la blogosphère où pullulent
les ego. Puis c’est l’endurance: environ huit nouvelles rubriques
quotidiennes depuis plusieurs années. C’est ensuite son caractère
international et plurilinguistique. C’est, enfin et surtout, derrière
la fenêtre virtuelle, la réalité chamelle du clan zentropiste. S’il y a
bien un style Zentropa, c’est d’abord le style de vie des zentropistes.
Qui sont les zentropistes?
Le
clan que nous formons vise d’une part, à empêcher l’embourgeoisement de
ses membres en assurant une solidarité matérielle et morale sans faille
entre ceux-ci, pendant que, d’autre part, nous cherchons à encourager
chez nos contemporains le dédain de la vie commode et la révolte contre
le monde moderne. Ni sectaires, ni haineux, nous préférons la politique
d’exemple à celle du bouc émissaire. L'esprit zentropiste se place
sous l’égide de J.A. Primo de Rivera déclarant : « Au cours des siècles
qui virent mûrir l’effort qui allait aboutir à l’Empire, on ne disait
pas « Contre les Mores » mais « Saint Jacques et faisons l’Espagne ! »,
ce qui était un cri d’effort, d’offensive. L’Espagne une, grande, libre
et non l’Espagne découragée et médiocre. »
Quels objectifs poursuivez-vous?
Dans
la filiation du nationalisme et du syndicalisme révolutionnaire,
Zentropa soutient et relaie l’actualité du militantisme de terrain
(dans la rue, dans les stades, dans les concerts) du Portugal à la
Russie, de la Suède à la Grèce et notamment l’avant-gardisme italien en
la matière. Mais Zentropa déborde largement le strict cadre politique
pour diffuser les critiques de notre société industrielle, consumériste
(Baudrillard, Anders, de Benoist, etc.) ; promouvoir les principes de fidélité, d’honneur, d’ordre, de justice sociale mais aussi défendre et
illustrer la décroissance ou le dadaïsme ; faire connaître des
personnalités méconnues (Georges Valois, Italo Balbo, Gyp, le marquis
de Morès) ; organiser des concerts, des conférences, créer des vidéos
ou une littérature qui met en scène l’abjection du monde contemporain à
commencer par nos propres compromissions. Bref, engendrer de nouveaux
argumentaires, de nouvelles formes d’expression et d’agitation politico-culturelle, de nouveaux rapports militants.
Par la musique, l’image,
le discours, le questionnement métaphysique ou la pratique religieuse
et d’autres moyens restant encore à découvrir, Zentropa cherche à faire
renaître la force du lien communautaire et à convertir les
comportements. Pour une communauté d’hommes debout, dans le tumulte de
la fête comme dans le chaos des combats, un seul mot : Zentropa !