5 septembre 2014
Il repousse Nagasaki avec horreur
« Je pense à Bernanos. Comme il est à l'aise dans son monologue avec Dieu. Les responsabilités lui pèsent, il en prend et il en laisse. Il a une conscience pourvue de tous les perfectionnements de la technique moderne, une conscience à thermostat comme les frigidaires. Il repousse Nagasaki avec horreur, il gémit sur Hambourg et il règle avec soin le degré de massacre permis pour la défense de la Personne Humaine. »
Maurice Bardèche, « Lettre à François Mauriac », 1947.
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