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O.N.G. - Extrême-orient(é)
12 juin 2014

Les origines de la Chine

azeaze

Les origines de la Chine, cette grande civilisation possédant son écriture si caractéristique, sont enveloppées dans un épais voile de mystère. Savoir si la Chine possède ses sites d’or est un travail qui reste à faire, et qui sera probablement fait dans les prochaines années. L’objet de ce chapitre est de montrer néanmoins que la grande civilisation chinoise n’est pas née de l’immaculée conception mais qu’elle a bénéficié d’apports extérieurs, notamment de Mésopotamie, et qu’elle fut probablement visitée également par des druides mégalithiques ou des sages de filiation mégalithique ayant favorisé son émergence.

A priori, les Chinois n’entretiennent que peu de rapports avec tout ce qui a trait au mégalithisme. Pourtant, ce serait oublier que des dolmens existent en Chine, comme nous l’avons vu dans le chapitre 1. Nous avons également mentionné les sites mégalithiques du Tibet, qui sont très importants. Ces sites relèvent cependant d’un mégalithisme assez tardif, largement postérieur à la naissance de la civilisation chinoise. Il existe pourtant des convergences indéniables entre la Chine et le Proche Orient qui justifient la place d’un chapitre sur cette civilisation au sein de cet ouvrage. Ce lien se traduit par divers analogies observées dans la géométrie du cercle et dans le calendrier. De plus, nous verrons bientôt que les débuts de la grande civilisation chinoise remontent précisément à peu de temps après l’émergence de la civilisation de l’Indus, comme si les druides d’Occident ou leurs disciples, porteurs de la géométrie à 366 degrés, avaient poursuivi à cette époque leur voyage (maritime ?) plus à l’est.

Les nombres 60 et 12 en Chine ancienne.

Notons immédiatement que le nombre 60, nombre clé autant dans la géométrie mégalithique que dans la numération sumérienne, joue un rôle non moins important dans le calendrier chinois traditionnel. La même remarque peut s’appliquer au nombre 12, autre nombre clé dans la géométrie à 366 degrés et dans les calendriers mésopotamiens, puisque les Chaldéens divisaient la journée en 12 heures : "Les divisions duodécimale et sexagésimale jouent un rôle majeur dans le calendrier chinois, ce qui implique qu’il y eut, sans aucun doute, des échanges intellectuels entre le Proche-Orient et l’Extrême-Orient à des époques très lointaines. On sait en effet que la numérotation sexagésimale avait été adoptée par les Babyloniens à une époque très lointaine." (Emile Biémont, Rythmes du temps, 277)

De quelle nature ont été ces liens dans le détail ? Malheureusement, on l’ignore. Le nombre 60 joue également un rôle distinct que les Babyloniens ne connaissaient pas. Au lieu de diviser un intervalle temporel, il sert à regrouper une période de temps. Ainsi, les Chinois observent un cycle de 60 jours, divisé en 6 Hsun de 10 jours (également appelés Chia). Ce cycle de 60 jours sortit des frontières de la Chine, puisqu’il est également utilisé dans d’autres pays asiatiques fortement influencés par la Chine, tels le Japon, la Corée, ou encore le Vietnam. De plus et nous avons déjà évoqué cette remarquable analogie avec la Mésopotamie les Chinois divisaient la journée en 12 parties égales de deux heures chacune. Celles-ci étaient dénommées les chi.

Tristan Sylvain - Les Lignes d'or

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