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O.N.G. - Extrême-orient(é)
9 mai 2013

En confidence avec Robert Faurisson

Sans titre

Imaginons le scénario d’un film qui retracerait en quelques épisodes l’histoire d’une partie de mon enfance et de mon adolescence. Il commencerait près de Londres, à Shepperton, le vieil « Hollywood » anglais. J’y vois le jour le 25 janvier 1929. Mon nom est alors celui de ma mère, Aitken, et mes deux prénoms, tels qu’ils figurent à l’état civil, sont, curieusement, « Robert » et « Faurisson ». Mon père est français et catholique ; ma mère est écossaise et protestante. Mon père travaille dans la City, Fenchurch Street, à l’agence de la Compagnie des Messageries maritimes. Je suis confié à mes grands-parents paternels et à mes tantes, qui habitent Saint-Mandé, près de Paris. Mes parents ne se marieront qu’à la naissance de mon frère Philippe, en 1931, à Tamatave (Madagascar). Je prendrai alors le nom de Faurisson et la famille finira, en 1940, par compter sept enfants, dont je serai l’aîné. (...) Je rejoins mes parents à Saïgon vers 1934. L’année suivante, j’entre dans une école anglaise, de rêve, à Singapour et, l’année d’après, dans une école américaine, crasseuse, à Kobé (Japon). En 1936, retour vers la France. Quatre semaines sur le bel et blanc Aramis. Les escales ont pour noms Shanghai, Hong Kong, Saïgon, Singapour, Colombo, Djibouti, Port-Saïd, avec arrivée à Marseille. Filles et garçons de la famille ne fréquenteront que des écoles catholiques. Mon grand-père paternel avait dirigé, à Paris, la bibliothèque du cercle des étudiants catholiques de la rue du Luxembourg (aujourd’hui, rue Guynemer) et il avait été fonctionnaire aux Halles de Paris. En 1936, je suis à Chatou (Ecole Notre-Dame). Dans les années suivantes, je serai à Dunkerque (Ecole des Dunes) et à Paris (Ecole de la rue Cassette), en 1939-1940 à Angoulême (Ecole Saint-Paul), de 1940 à 1943 à Marseille (Ecole [jésuite] de Provence) et, de nouveau, à Paris, cette fois au Collège Stanislas. Après le baccalauréat (1946), hypocagne et cagne au Lycée Henri IV et, enfin, études de lettres à la Sorbonne.

Le 28 décembre 2007, entretien avec « L’Inconnue »

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