Entrevue avec LSD (11/2012)

Euthanasie : Comment décrire la scène rock en Asie (pas pop ni mainstream), plus exactement partout où La Souris est passée? les bassistes sont-ils toujours assis ?

La Souris Déglinguée : Le rock en Asie, ça se passe partout: un orchestre réduit derrière un comptoir de bar avec des hôtesses devant comme à Pattaya en Thaïlande ou des scènes immenses comme à Shanghai, à Pékin et évidemment des endroits intermédiaires. J'ai vu récemment un documentaire "Beijing Punk". Tu y vois évoluer les punks et les skinheads de Pékin, tous des bridés, ça change un peu. Pas déplaisant de voir l'exportation du prêt à porter british et de sa transformation car les Chinois ont du caractère et en plus, ils vivent tous dans des tours au bout du sixième périphérique, la banlieue rouge plus vraie que nature. Au Vietnam, j'ai des souvenirs plus pop locale et mélodies mainstream. Chez les Taï du Xishuangbanna, au Yunnan en Chine, il y a un groupe qui s'appelle Seng Tai Le, assez représentatif: la guitare est crunchy punk, la batterie un peu hard rock et le chant très mélodieux et tout ça sur des tempi moyens... A Pékin, avant nous, il y avait un groupe de métal, le batteur me disait qu'il écoutait beaucoup de Deathcore... Wow! Le bassiste assis? Tu fais allusion à Dawa qui j'ai connu lors du concert à Lhassa en 1988... Les Tibétains sont de toutes les façons des gens étonnants, exemple sa Sainteté le Dalai-Lama, il remplit Bercy sans jouer d'instrument, comparativement tous les groupes qui ont joué là-bas font pâle figure.

Eut : LSD a joué au Québec, en Asie, mais pourquoi pas en Espagne, en Italie ou en Allemagne ?

LSD : Pas de contacts sérieux avec les Latins, les Latinos et les Teutoniques.

Intégralité de l'entrevue ici