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O.N.G. - Extrême-orient(é)
14 septembre 2012

Lee Arvey Oswald au Japon

Sans titre

Alors même qu'il lit toute la littérature marxiste qu'il peut trouver, Oswald prépare son entrée dans les Marines en apprenant par cœur le manuel des Marines de son frère aîné, Robert, qui est Marine. Oswald adore ce frère dont il porte fièrement la bague du Corps et rêve depuis longtemps de l'imiter en le suivant dans la carrière. Alors même qu'il se considère comme un marxiste, Oswald réalise son rêve d'enfance et s'engage dans les Marines une semaine après son dix-septième anniversaire. Après les entraînements de base, d'octobre 1956 à mars 1957, Oswald suit un entraînement spécifique destiné à la composante aérienne des Marines. Au terme de cet entraînement, le 3 mai 1957, il devient soldat de première classe, reçoit l'accréditation de sécurité minimale, « confidentiel », et suit l'entraînement d'opérateur radar. Après un passage à la base d'El Toro (Californie) en juillet 1957, il est assigné à la base d'Atsugi, au Japon, en août 1957. Cette base est utilisée pour les vols de l'avion espion Lockheed U-2 au-dessus de l'URSS, et quoique Oswald ne soit pas impliqué dans ces opérations secrètes, certains auteurs ont spéculé qu'il aurait pu commencer là une carrière d'espion. Entré dans le corps des Marines à l'âge minimal de 17 ans, plutôt petit et frêle par rapport au marine standard, Oswald subit des moqueries que son caractère ombrageux ne fait qu'attiser. Pourtant, cette époque au Japon semble avoir été une époque heureuse pour Oswald. Il semble trouver sa place dans la carrière militaire et réussit l'examen de caporal. Il n'obtient cependant jamais cette promotion et est même dégradé au rang de « simple soldat » après avoir été traduit deux fois en cour martiale, une première fois pour possession illégale d'une arme de poing (un Derringer) et une seconde fois pour une bagarre avec un sous-officier, ce qui lui vaut en outre quarante-cinq jours de cachot.

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