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O.N.G. - Extrême-orient(é)
14 mai 2012

La Turquie fait-elle partie de l’Europe ?

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La Turquie fait-elle partie de l’Europe ? La question semble tellement grotesque qu’on n’a même pas envie d’y répondre au premier abord. Il suffit de regarder une carte de l’Europe pour voir que la part européenne de la Turquie ne se limite qu’à un moignon de 24.378 km² arraché à la Thrace, soit exactement 3,1 % de la superficie du pays. Et encore, cette partie-là n’aurait même plus été turque : en 1912, après la Première Guerre Balkanique, la Turquie avait été privée de toute sa partie européenne à l’exception de Gallipoli et de Constantinople. La seconde guerre provoquée par les ambitions démesurées de la Bulgarie va permettre à l’Empire Ottoman de récupérer ses territoires. En 1919, le traité de Sèvres attribua ces territoire à la Grèce et la SDN. La Turquie les reconquit par la force en 1923 suite à une guerre provoquée stupidement par la Grèce. De plus, les Turcs n’ont rien d’européens : ils sont d’ethnie turco-mongole et de confession musulmane, ce qui les rattache à l’Asie. La Turquie a pour vocation d’être « la grande sœur » de l’Azerbaïdjan, de la Kirghizie, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, de la Mongolie et de certaines régions actuellement en Russie (Tatarie, Bouriatie, Tannu-Touva) ou en la Chine (Sin-Kiang ou Turcomélie). Pas de se tourner vers l’Europe. Certes, on trouve trace de la Turquie dans l’histoire de l’Europe, mais uniquement au titre d’envahisseur. Leur première apparition dans ce qui va devenir la Turquie remonte à 1037 avec les raids de Tugrul Bey, et leurs premières batailles dans les Balkans à 1354. Il faudra alors plus de cinq siècles et demi aux forces européennes pour reconquérir les Balkans, longues campagnes marquées par les figures d’Eugène de Savoie, de Jan Sibierski, de Don Juan d’Autriche et des deux « Dracula » : Vlad Dracul « l’empaleur » et son fils Vlad Tepes, qui pratiquait lui aussi ce sport fort prisé… Il se trouve bien évidemment quelques hommes politiques qui, répercutant les ordres qu’ils reçoivent en haut lieu, font pression pour l’entrée de la Turquie dans l’Europe et ce, en totale opposition avec la volonté du peuple. Le sondage paru dans Le Figaro du 10 décembre 2002 est clair : 56 % des Français sont contre l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne : 45 % des socialistes, 65 % des libéraux et 77 % des nationalistes. Il n’est pas étonnant de trouver parmi les plus ardents défenseurs de l’entrée de la Turquie musulmane et islamiste en Europe Jean-François Kahn, Bernard-Henri Lévy et Guy Sorman. Or, ces derniers ont en pointe de la propagande pro-Sharon en Israël… Et pour cause.. La Turquie et Israël, de même que le Kazakhstan ont cette particularité de faire partie de l’Asie sur le plan géographique, mais d’avoir été intégrés dans l’Europe sportive (notamment à l’UEFA). Maintenant, suite aux pressions des Etats-Unis, la Turquie et Israël seront introduite dans l’Europe pour orienter celle-ci dans la soumission totale à Washington. Alliés privilégiés des Etats-Unis et d’Israël, les Turcs sont de la même origine ethnique que les Khazars, les ancêtres des Ashkénazes. L’étude du lobby pro-turc montre bien la naïveté de ceux qui espèrent un « front uni contre l’Islam ». Ceux qui veulent écraser l’Irak laïc sous les bombes sous prétexte de traquer « l’intégriste Ben Laden » et les soi-disant « fanatiques musulmans talibans » (dont les dirigeants ne pratiquent pas du tout…) sont ceux qui veulent faire rentrer la Turquie islamiste en Europe, en attendant le Maroc, l’Algérie et la Tunisie…Timeo danao et dona ferentes… Les arguments développés par Sorman montrent toute la perfidie de la propagande mondialiste à laquelle trop de personnes de nos milieux mordent… Les mondialistes ont toujours soutenu l’Islam, d’abord en détruisant les Empires Coloniaux, ensuite en facilitant l’immigration , puis en armant les pays islamiques et enfin, sous couvert de « lutter contre l’Islam », imposer un nouvel ordre mondial… Sorman vend la mèche : il déclare que pour lutter contre l’extrémisme islamique, il faut faire rentrer l’Islam modéré dans l’Europe. Et ce sont les mêmes qui voulaient des sanctions contre l’Autriche. On voit la grosse ficelle : on fera rentrer la Turquie pour « la sauver de l’Islamisme ». Puis ce sera le Maroc, Israël, l’Algérie et, pourquoi pas, au point où on en est, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou la Guinée Equatoriale… Résultat : réalisation du projet proposé par Paul Warburg au Sénat américain le 18 février 1950 : « Nous aurons un gouvernement mondial. La seule question est de savoir si nous l’aurons par conquête ou par consentement mutuel ». Notons que parmi les ravis de la crèche, on trouve le maire de Valenciennes Jean-Louis Borloo, celui-là même qui voulait officialiser le racisme anti-français en matière d’emploi (discrimination positive)… Comme le disait l’amiral William Guy Carr en 1954, les Musulmans ne sont qu’un pion sur l’échiquier. Ce sont des bras, certes puissants, mais qui ne seraient rien sans le cerveau qui planifie le tout… Cerveau dont on voit poindre le nez impudent (je m’excuse pour les puristes en anatomie) parmi nos faux « nouveaux amis… » . Puisqu’on célèbre le vingtième anniversaire de la mort de Louis de Funès (nous en parlerons dans le prochain numéro), je vais conclure par cette réplique tirée de Rabbi Jacob : « Slimane, Salomon, Salomon, Slimane… Vous ne seriez pas cousins ? »

Editorial de Henri de FERSAN (2003)

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