Maurice Tillet, l'ange français

Maurice Tillet est né le 23 Octobre 1903 dans les montagnes de l'Oural en Russie de parents français. Sa mère était une enseignante et son père était un ingénieur ferroviaire. Celui-ci mourrut alors que maurice était encore jeune. Pétit il était surnommé "L'Ange" en raison de son visage angélique. En 1917, Tillet et sa mère quittent la Russie en raison de la Révolution et s'installent à Reims. A partir de l'âge de 17 ans, il remarqua un gonflement de ses pieds, de ses mains et de tête. Un acromégalie, une maladie rare qui fait que les os poussent de manière incontrôlée, fut diagnostiquée. Très intelligent, Tillet parlait plus de 15 langues. Tillet abandonna ses vélléités de faire du droit pour servir dans la Marine française pendant cinq ans en tant qu'ingénieur.

En Février 1937, Tillet rencontré Carl Pojello, un lutteur professionel, à Singapour. Il parvint à convaincre Tillet à s'essayer au catch et les deux hommes s'en s'entrainèrent ensemble à Paris. Tillet lutta en France et en Angleterre jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale et imigra aux États-Unis en 1939. A Boston en 1940, grace à son promoteur Paul Bowser Tillet, devenu "L'Ange français" fit beaucoup de combats et gagna une très grande popularité. Réputé invicible, il resta invaincu aux "World Heavyweight Championship" de catch pendant 19 mois consécutifs entre 1940 et mai 1942. Il remporta aussi des titres dans d'autres ligues (comme à Montréal). En raison de son succès, plusieurs imitateurs de l'Ange émergèrent, parmi eux l'ange de Russie, le super ange suédois, l'ange du Canada, l'ange polonais, l'ange tchèque, l'ange irlandais, l'ange d'or, l'ange noir, ou encore Lady Angel. Tillet affronta l'ange suédois à plusieurs reprises.

En 1945, la santé de Tillet commença à décliner. Il perdit son dernier combat de catch, à Singapour le 14 Février 1953, contre Bert Assirati. Tillet mourut le 4 septembre 1954 de compliquations cardiaques. Sur son lit de mort, Bobby Managain, un champion de catch, obtint de Tillet l'autorisation de réaliser 3 masques funéraires. L'un d'entre eux est aujourd'hui au York Barbell Museum, un autre à l'International Wrestling Museum dans l'Iowa auquel il fut donné par Patrick Kelly qui garda le 3e.