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O.N.G. - Extrême-orient(é)
28 février 2012

Le Japon est mort (sauf en nos cœurs)

IMGP1019

Le Japon constitue très précisément l'avant-garde eschatologique de l'Eurasie. Dès les origines, les chasseurs-pêcheurs du Jômon affichent leur spécificité, en étant le seul peuple au monde à pénétrer dans l’ère du néolithique sans daigner vouloir se sédentariser. J’espère ne rien apprendre à personne en rappelant que l’ethnie Jômon est directement liée à celle des Inuits, l’arc Alaska-Nunavut-Groenland-Finlande-Sibérie-Japon formant la patrie originelle des Hyperboréens, le Svastika polaire de l’homme de Néandertal. Les Japonais ne sont pas un peuple de l’Est, mais un peuple de l’Extrême-Nord.

Lorsque les premières poteries Jômon virent le jour, la civilisation de Mû existait déjà depuis quelques milliers d’années. La pyramide sous-marine de Yunaguni est aujourd’hui un des plus merveilleux témoins de cette civilisation, laquelle s’épanouit pleinement durant l’Age d’Argent, c’est-à-dire au moment même où le Cro-Magnon s’installait en Europe. Tout le décalage historique entre l’Est et l’Ouest provient de ce que le Paradis primordial (le Pôle Nord) est resté ancré dans l’imaginaire nippon durant beaucoup plus longtemps qu’à l’ouest de l’Oural, où la Chute fut plus durement ressentie du fait de la disparition brutale du Néandertalien. Alors que la Chine et l’Inde résultent d’un mélange racial entre, d’une part certaines colonies atlantes indo-européennes (Tokhariens pour la première et Aryens pour la seconde), et d’autre part certaines colonies lémuriennes issues du plateau du Sahul (peuples yue pour la première et australo-dravidiens pour la seconde), le Japon est le seul pays à ne jamais avoir connu d’atlantes sur son sol. Ainsi, c’est un mélange entre Hyperboréens (Jômons, Aïnus) et Lémuriens (royaume de Ryûkyû, Kyûshû) qui donna à ce pays sa spécificité radicale, et notamment cette permanence du nomadisme métaphysique.

Jimmu Tennô fut le Premier Empereur du Japon. Descendant direct de la déesse solaire Amaterasu, il fonda son Empire le 11 février de l’an 660 avant Jésus-Christ, soit à l’orée du troisième tiers de l’Ere du Bélier. Il est intéressant de constater que la déportation des Juifs à Babylone, la fondation de Marseille (première cité gauloise) et celle du Japon eurent lieu au même moment, un siècle avant Lao-Tseu, Pythagore, Zoroastre et Bouddha. Mais contrairement à toutes ces civilisations qui entreprirent d’achever le Bélier en ancrant leur structure tri-fonctionnelle dans des spiritualités radicalement sédentaires, glorifiant leurs héros mythologiques fondateurs de nations, le shintoïsme constitua une véritable assomption du paléolithique, par l’exhaussement du territoire de chasse à la dignité d’une œuvre divine.

En d’autres termes, le Japon est le seul pays du monde où le concept de religion nationale ne peut en aucune manière constituer une hérésie, et où l’Empereur peut se prétendre divin sans jamais pouvoir être accuser de paganisme, puisque le Japon est une émanation directe du Paradis originel (celui qui précéda de 58000 ans l’Eden biblique). Seul le Pôle Nord pourrait rivaliser, mais plus personne n’y habite depuis longtemps.

(...) Revenons au shintô des origines. Le 27 septembre dernier, je me trouvais au sud-est de l’île de Kyûshû, dans la préfecture de Miyazaki, là d’où était partie jadis la princesse Pimiko. Je longeai la côte vers le sud sous une pluie terrifiante : le Pacifique est sauvage et hargneux, rien à voir avec l’Atlantique...

Suite (très interessante) du voyage deParousia au Japon

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