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O.N.G. - Extrême-orient(é)
19 janvier 2012

Délocalisations : ce n´est pas une fatalité !

Sans titre

Un premier mouvement de délocalisations a été observé de 1965 à 1980 pour des activités nécessitant peu de savoir-faire et d’investissements (par exemple, une usine d’assemblage en Malaisie ou au Maroc). Une deuxième vague de délocalisations, dite de proximité, est intervenue à la fin des années 80, les pays industrialisés installant des usines dans des pays émergents proches de leurs bases : en Asie orientale pour le Japon, au Mexique pour les Etats-Unis et dans les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) pour l’Europe de l’Ouest. Une troisième vague, enfin, depuis l’an 2000, concerne non seulement les activités manufacturières à faible valeur ajoutée, mais aussi le champ des activités à plus haute technologie. Elle atteint ainsi la globalité des économies des pays développés. Pour la France, c’est le coeur même de notre économie qui est touché, à savoir notre industrie dont les sites se délocalisent, de plus en plus nombreux, à l’autre bout du monde... Face à ce drame national, le mouvement de Jean-Marie Le Pen a souhaité ouvrir un large débat regroupant des professionnels, des cadres du FN et des personnalités extérieures. A l’initiative du Conseil Scientifique du FN, présidé par Hugues Petit, un colloque s’est tenu à Paris, le 21 mai 2005, en pleine campagne pour le ”Non” à la Constitution européenne, sur le thème : ”La France face aux délocalisations”. Les débats, animés par Thibaut de La Tocnaye, ont permis de mieux décrire le phénomène, d’en déterminer les causes essentielles et d’apporter plusieurs solutions concrètes au problème.

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