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O.N.G. - Extrême-orient(é)
4 janvier 2012

L'épuration honteuse de l'Amiral Decoux en Indochine

Sans titre

Hélas ! Ce pacte avec le diable ne pouvait qu’enclencher la machine infernale accompagnée de toutes ses perversités : Le « Général » dut à ce titre, introduire dans le « combat patriotique », un P.C.F. qui avait été sonné par le pacte germano-soviétique, la désertion de son secrétaire général Maurice Thorez qui, en pleine guerre avait rejoint le camp ennemi, et par les mesures prises contre lui par Daladier fin 1939. Quelle opportunité merveilleuse présentait pour le P.C.F. cet accord avec De Gaulle ; quelle réhabilitation éclatante, providentielle, apportait le « Général » à un P.C.F, maintenant tiré du marécage où il s’était enlisé après le 21 août 1939. Le voilà d’un seul coup réhabilité. Mais accord qui ouvrit dès lors toute grandes les portes de la France à un communisme, non seulement désormais blanchi de ses turpitudes, mais élevé au rang de glorieux parti des patriotes ! Ce soutien à De Gaulle du communisme international, avait un prix et le chef de ladite résistance française allait devoir en payer la note. Où plutôt, en faire payer la note par la France, puisque la France, c’était lui, et lui, c’était la France. Aussi, dut-il se plier à trois exigences fondamentales :

  1. Qu’il créât une justice politique, ce qu’il fit à Alger, et une commission d’épuration.
  2. Qu’il ordonnât aux réseaux de résistance, dont beaucoup n’en avaient nulle envie, de coopérer avec la « résistance communiste », laquelle n’en garda pas moins toute sa liberté d’action.
  3. Que sa radio créât une rubrique des gens à abattre. Elle était animée par le « chrétien » Maurice Schumann et excitait les « justiciers » F.T.P. en allant jusqu’à désigner nommément les « collabos » à liquider ! !

La commission d’épuration écarta tous les hommes de valeur et de caractère : Boisson, Peyrouton, Pierre-Etienne Flandin, Châtel et tous ceux qui avaient maintenu l’Empire pendant l’occupation de la métropole, ainsi que l’Amiral Decoux, qui avait sauvé l’Indochine face à l’occupant japonais, lequel fut humilié en 1945 devant les populations autochtones par le moine-amiral Thierry d’Argenlieu, que De Gaulle avait envoyé comme gouverneur de notre possession de l’Asie du sud-est. Le résultat en fut le déclenchement de la guerre d’Indochine et la nécessité pour le gouvernement en 1947, de rappeler le moine-amiral-gouverneur, en raison de sa responsabilité dans les premiers déboires de la France dans cette désastreuse guerre d’Indochine.

Le premier résistant de France dut laisser condamner à mort (peine qu’il commua en une détention à perpétuité) celui à qui il devait sa carrière, le vainqueur de la première guerre mondiale, le Maréchal Pétain. Il l’y laissa jusqu’à sa mort dans l’extrême vieillesse à 95 ans qui fit de lui le plus vieux prisonnier du monde jamais incarcéré, ce, dans les conditions les plus sordides ! Ah c’est beau la « Patrie-des-Droits-de-l’Homme » !

Tel fut le prix à payer pour que le « Général De Gaulle » soit bien l’unique représentant de la légitimité française.

Florent GINTZ - Autopsie du mythe Gaulliste (p.27)

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Commentaires
D
Le "premier résistant"de France est un déserteur!Il s'était déjà illustré dans la première guerre en se rendant piteusement.<br /> <br /> Il n'avait aucune connaissance de ce qui se passait en Indochine,ce qui l'amena à prononcer cette injuste condamnation.Liquidateur de l'Algérie,c'est lui qui aurait du être condamné pour haute trahison et passé par les armes pour intelligence avec l'ennemi.<br /> <br /> On vit une époque où la révision de l'histoire devrait être mise en valeur!
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