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O.N.G. - Extrême-orient(é)
3 janvier 2012

Chasse aux sorcières en Italie : un diplomate en accusation pour sa musique

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ROME (NOVOpress) – L’Italie a longtemps ignoré le rigoureux apartheid français contre toute forme d’expression non conforme. A pu ainsi se développer une brillante culture alternative, en particulier musicale – un livre entier, Notes alternatives, lui a été récemment consacré. C’est là un vecteur essentiel des valeurs identitaires au sein de la jeunesse, au point que le mouvement CasaPound est né, comme on sait, de l’expérience musicale du groupe ZetaZeroAlfa.

Après la répression judiciaire toujours en cours contre CasaPound, il était logique que la coalition multiculturaliste qui, sous l’égide de la Goldman Sachs, a pris le pouvoir en Italie, s’attaque à la musique. L’entreprise de mise au pas vient de commencer par un des groupes-phares de la scène alternative italienne, SottoFasciaSemplice, dont la célèbre chanson « Come mai » est précisément un des plus forts réquisitoires jamais composés contre l’alliance des pseudo-indignés d’extrême gauche et de la finance mondialiste.

Le 29 décembre, le quotidien communiste L’Unità a publié une longue enquête de police, immédiatement reprise par tous les gros médias : le créateur de SottoFasciaSemplice, connu sous le pseudonyme de Katanga, n’est autre qu’un diplomate de 45 ans, Mario Vattani, depuis juillet dernier consul général d’Italie à Osaka. Vattani, diplômé en Sciences politiques de la prestigieuse (et très à gauche) université La Sapienza de Rome, diplomate de carrière depuis 1991, ayant occupé des postes à Washington, au Caire et à Tokyo, avant d’être, de 2008 à 2011, conseiller diplomatique du maire de Rome, a un curriculum vitae irréprochable. Son activité musicale n’a jamais interféré avec ses fonctions officielles.

La presse ne s’en déchaîne pas moins contre « le diplomate fascio-rock », comme l’appelle La Repubblica. On lui reproche surtout, crime suprême, de s’être produit en public en mai 2011, pour la toute première fois, à la fête nationale de CasaPound, “La tana delle tigri”. Partis de gauche et associations « anti-fascistes » ont immédiatement embrayé, réclamant avec grandiloquence que le consul « soit démis au plus vite de ses fonctions, comme signe de respect intransigeant des valeurs constitutionnelles, nées du dépassement de la tragédie fasciste ». Le député de gauche Roberto Morassut a annoncé qu’il allait présenter « une interrogation urgente au ministre des Affaires étrangères, Giulio Terzi, pour savoir s’il considère opportune la nomination comme consul général d’Italie au Japon de Vattani, fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères et leader d’un groupe musical proche des milieux de CasaPound ». Morassut s’indigne qu’un diplomate puisse participer à des manifestations où « l’on exalte les rituels d’une droite identitaire ».

Le ministère des Affaires étrangères a d’abord tenté de ramener les choses à leurs justes proportions, en expliquant dans un premier communiqué que la vie musicale de Vattani était “un trait de mœurs”. Mais le ministre de la Goldman Sachs est personnellement intervenu et a fait publier un second communiqué, le 30 décembre : « Le ministre des Affaires étrangères Terzi, après avoir pris connaissance de l’affaire, a donné des instructions depuis hier afin que Mario Vattani soit immédiatement déféré à la Commission de discipline du ministère des Affaires étrangères, ce dont l’intéressé a été promptement informé ».

S’agissant d’une délation publiée par la presse communiste le 29 décembre, on voit que les choses ne traînent pas. Le nouveau gouvernement italien est censé être un gouvernement technique « de transition » : les mondialistes, résolus à exploiter à fond le temps qu’ils passeront au pouvoir, vont vite en besogne.

[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

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