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O.N.G. - Extrême-orient(é)
18 juin 2011

Le « vide » sibérien face « au trop plein » chinois

pleivide

La Russie coopère avec la Chine dans le cadre de l’Organisation de Coopération de Shanghai qui vise à empêcher toute incursion de l’OTAN (ou des Etats-Unis seuls) en Asie centrale. Mais parallèlement Moscou est très préoccupée de la montée en puissance de la Chine avec qui elle partage 4300km de frontières communes .La Russie ne peut oublier que les seules invasions du territoire russe qui aient véritablement réussi venaient toujours de l’Est. Moscou est donc de facto très ouvert à toute coopération européenne qui lui permet d’accroître l’encadrement international de la puissance chinoise émergente et également de renforcer sa capacité à défendre les richesses et le potentiel économique de la Sibérie, enjeu du XXIe siècle entre la Grande Europe de Brest à Vladivostok et la Chine.

La Russie est en fait la sentinelle de l’Europe face à la Chine et à l’Asie centrale. L’Europe doit se considérer comme l’ « hinterland » de la Russie et voir dans la Sibérie le « Far-East » de la Grande Europe. L’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. En Sibérie, en Asie centrale, l’Européen, c’est le Russe ! Il est important de s’interroger sur ce que certains ont appelé le « péril jaune » pour le monde européen, suite au déséquilibre structurel démographique entre la Chine et la Russie et au « vide sibérien » face au « trop plein » chinois.

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