23 mars 2011
D'une bizarre théocratie des montagnes à plus rien
Je n’avais jamais éprouvé la moindre sympathie pour le Dalaï Lama, bien que sa position de jeune dieu vivant exilé par la soldatesque chinoise en 1958 pût exciter la pitié. Il vient de confirmer sa médiocrité en renonçant à sa fonction politique de guide du peuple tibétain, prétendument pour le bien de celui-ci, en fait pour la plus grande gloire de la démocratie universelle. Sinistre crétin. Le gouvernement tibétain partira désormais en quenouille, comme tous les gouvernements du monde, pendant que des associations non gouvernementales criailleront et que les Hans prépareront leur nuoc mam pour manger les restes. Le Tibet, c’était une bizarre théocratie des montagnes, cela n’est plus rien.
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