Editorial du premier "Libre Journal de la France Courtoise"

Confucius recevait, un jour, les doléances de quelques lettrés. L'Empire en plein marasme, les valeurs traditionnelles effondrée, la famille éclatée, le travail manquant, les bandits ravageant les campagnes, la corruption
gangrenant l'Etat, il fallait faire quelque chose. Mais quoi ?
_ Un dictionnaire ! répondit le sage.

Parlant sur l'antenne de Radio Courtoisie, la soviétologue Françoise Thome dénonce l'arrogante inefficacité de la politique occidentale de "bonnes œuvres", qui insulte la dignité du peuple de Russie.
_ Que faire ? interroge Jean Ferré.
_ Formons des juristes ! réplique l'historienne.

Ainsi, à vingt-cinq siècles de distance, c'est le même remède que l'intelligence organisatrice propose aux sociétés malades. Au chaos elle oppose l'ordre ; à l'entropie, l'élan vital ; aux vociférations, la réflexion ; aux gesticulations, l'harmonie. A la basses du bavardage politicien elle répond par l'élévation du discours politique. Telle est notre ambition. L'héritage est en jachère, le pays livré aux appétits des gangs politiciens, aux exactions des bandes ethniques et au terrorisme intellectuel des lobbies, la morale bafouée, les fruits du travail confisqués, la démocratie enchaînée, l'information prostituée, Que faire ? Un journal. Un libre journal. Affranchi des groupes de pression financiers, des lobbies pourrisseurs, des réseaux politiciens et des "autorités morales". Un journal de luxe parce que sans publicité, sans appui politique et sans soutien bancaire. Un journal qui affirme tranquillement, mais fermement, son ambition d'être un lieu de civilisation française et de tradition catholique. Le "Libre journal de la France courtoisie". Il est entre vos mains. Son avenir aussi.

Serge de Beketech