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O.N.G. - Extrême-orient(é)
6 novembre 2010

Gérard de Cathelineau

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Issu d'une famille de militaires fortement marquée par l'exemple de son aïeul Jacques Cathelineau, Gérard de Cathelineau naît à Paris le 23 janvier 1921. Il fait de brillantes études chez les Jésuites, où il affirme un caractère de chef en même temps que des dons littéraires remarquables. Il entre en corniche à Jeanson de Sailly, puis au Prytanée Militaire de La Flèche. La débâcle de juin 1940 l'empêche de passer l'oral du concours, qui est annulé. En octobre 1941, au lycée Saint-Louis, il reprépare Saint-Cyr qu'il rejoint à Aix-en-Provence. Il appartient à la promotion Croix de Provence. Il participe ensuite à un réseau de résistance, puis entre aux Chantiers de jeunesse, qu'il quitte un an plus tard lorsque les Allemands les dénaturent. Il demande et obtient son affectation en juin 1944 au Premier Régiment de France, l'armée de Vichy se préparant activement à reprendre le combat.

En août, le régiment rejoint les F.F.L. et engage la lutte face aux Allemands. Il se distingue au combat et reçoit la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Il rejoint alors Cherchell pour y achever sa formation de Saint-Cyrien. Revenu en France en mai 1945, il est affecté au 110ème R.I., puis muté à l'École des Cadres de Langenargen. Sa valeur d'exemple auprès de tous lui vaut des éloges de de Lattre lui-même. Lieutenant en octobre 1946, il est désigné pour l'Indochine fin 1947.

Affecté à la 3ème Brigade de Chasseurs Cambodgiens, dans la plaine des Joncs, il rejoint ensuite le Cambodge à Takéo. Le 12 décembre 1948, il est blessé et reçoit une nouvelle citation. Rapatrié en juillet 1950, il réussit le concours d'état-major, ce qui lui permet de repartir en Indochine le 26 mars 1954. Conseiller à l'état-major des forces khmères, il participe après la guerre à la création de l'Académie Royale Militaire. En juillet 1955, il quitte l'Indochine pour rejoindre l'Algérie. Il est affecté au 3ème Bataillon du 121ème R.I. à Beni Douala où il est à nouveau cité pour son travail exceptionnel. Il trouve la mort le 12 juillet 1957 à Tamagoucht. Il laisse le souvenir d'un officier cultivé et brillant et d'un homme dont le rayonnement impressionna ceux qui le rencontrèrent.

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