Le roman choc de l'automne venu du premier centre social de droite
De la naissance de Casapound aux luttes de la Piazza Navona, un roman sur les fascistes du troisième millénaire et leur grande histoire d’amitié. Flavio et Giorgio, 40 ans à eux deux, se rencontrent pour la première fois en dehors de l’école et deviennent amis au stade Olympique alors que Flavio essaie d’entrer sans billet. Ce sont des enfants de Rome mais de quartiers différents. Flavio est du nord de la ville, un bon quartier. Son avenir est tout tracé par ses parents, de bonnes études, un master aux États-Unis et certainement un jour, un bon poste dans l’entreprise familiale. Giorgio, lui, a grandi à la Garbatella, un quartier populaire, avant qu’il ne devienne à la mode et qu’il se fasse expulser avec sa famille. Avec sa mère et son frère, ils sont allés vivre à Casapound, le bâtiment qui est devenu le cœur «noir» de la capitale. Ce jour-là, pourtant, il n’y a plus de différence entre eux, ce sont des supporters en mission et c’est le début d’une amitié indestructible. Elle se cimentera au cours d’un concert de Zetazeroalfa. A Casapound, ils vivront au sein d’une communauté organique, gouvernée par des règles simples mais fermes (pas de drogue, pas d’arme, par de crime). Ils mèneront leurs batailles, politiques et de rue, côte à côte. Giorgio et Flavio deviendront les chefs charismatiques du Blocco Studentesco, l’organisation de jeunesse de Casapound dans les lycées et les universités.
Domenico Di Tullio est né à Rome en 1969. C’est l’avocat pénaliste qui défend Casapound. En 2006, il avait déjà publié le livre «Centro sociali di destra. Occupazioni e culture non conformi». Domenico Di Tullio, Nessun dolore, Il romanzo di Casapound (Aucune douleur, le roman de Casapound), 238 pages, 16,50 euro. (Chez Rizzoli, une des plus grosses maisons d'édition italienne...)