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O.N.G. - Extrême-orient(é)
28 septembre 2010

Gianluca Ianonne à Kawthoolei

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Gianluca est en Birmanie avec la délégation de Casapound Italia et les membres de la Comunita Solidarista Popoli pour une mission humanitaire auprès des Karens. Ils sont entrés clandestinement dans le pays par la jungle, dans la même zone où est mort un volontaire Karen la semaine dernière, afin d’apporter des médicaments aux cliniques mobiles que Popoli a crée pour les réfugiés. Près de 500 000 personnes vivent dans la précarité dans la jungle, sans cesse harcelées par l’armée birmane. Pour bien comprendre la situation, il suffit de regarder les photos régulièrement postées sur Internet : enfants tués, villages incendiés, le tout se passant dans l’indifférence de la communauté internationale à peu d’exceptions prêts.

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Les Karens, une des ethnies principales qui compose la population Birmane, luttent depuis 60 ans pour leur liberté et résistent à une tentative de nettoyage ethnique menée par la junte militaire. Opposés, pour des questions éthiques, au trafic de drogue, qui est l’activité principale du gouvernement du Myanmar, les Karens paient le prix de leur intégrité. Depuis 1995, ils ont perdu leur capitale « Manerplaw », un village qui abritait de nombreux mouvements de dissidence dont la NLD de Aung San Suu Kyi. Une centaine de milliers de personnes furent alors contraints de fuir dans la jungle afin d’échapper aux arrestations et aux exécutions sommaires. Ils sont devenus des réfugiés dans leur propre pays.

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Entre les milliers de mines placées un peu partout, les incursions des militaires et les maladies qui apparaissent forcément dans la jungle, l’urgence pour les Karens est bien évidemment sanitaire. Popoli, entre autre, se consacre énormément à ce problème. L’association recueille des fonds afin d’acheter des médicaments en Thaïlande et organise deux ou trois fois par an des missions en Birmanie pour réapprovisionner les trois cliniques mobiles qui parcourent le territoire où se trouvent les réfugiés. C’est ce qu’a fait aussi Casapound Italia qui collabore depuis quelques années avec Popoli.

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Gianluca Ianonne tenait à se rendre sur le terrain et à se rendre compte par lui-même de la réalité pour laquelle CPI s’implique énormément en recueillant des fonds, diffusant l’information et en récoltant du matériel nécessaire à la réalisation de prothèses pour les nombreuses victimes des mines (dont de nombreux enfants).

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Ce que nous savons déjà de leur voyage, pour le moment, c’est que l’équipe de Casapound a recueilli de nombreuses images, des entrevues et des histoires qui valent la peine d’être racontées. Surtout ils ont appris une chose : la liberté est une attitude. À partir d’aujourd’hui, si la technologie le permet, nous tenterons de vous tenir informés quotidiennement du déroulement de la mission avec Facebook, le site de Casapound Italia et le site No Reporter. Nous posterons les textes et les photos de Gianluca et des volontaires qui l’accompagnent. Chaque jour, nous consacrerons aussi une partie de notre revue de presse sur RBN (de 13h30 à 13h45) au voyage. Lisez, écoutez, diffusez, c’est important.

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