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O.N.G. - Extrême-orient(é)
20 janvier 2010

Le renoncement bouddhique

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Le renoncement bouddhique est viril et aristocratique, dicté par la force, non imposé par le besoin, voulu au contraire pour surmonter le besoin et recouvrer une vie parfaite. Il est aisément compréhensible que les modernes, qui ne connaissent que cette vie mêlée de non-vie, dont l'agitation est aussi irrationnelle qu'une véritable "manie" ne puissent penser qu'au "néant" lorsqu'ils entendent parler, en référence à la condition de l'"Éveillé", du nirvâna, d'une extinction de la manie, identique à un "plus-que-vivre", à une vie au-delà de la vie. Pour un maniaque, dire non-manie (nir-vâna), c'est seulement, dire non-vie, néant. C'est pourquoi il est naturel que la mentalité moderne ait depuis longtemps rangé les valeurs de tout haute ascèse parmi les choses "dépassées"

Julius Evola - Révolte contre le monde moderne

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