Le film coolos du jour : Le nom de la rose
En 1327, alors que la chrétienté est divisée entre l'autorité du pape Jean XXII et celle de l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine, située entre Provence et Ligurie, accompagné par son novice Adso qui est le narrateur de l'intrigue. Dans un climat de conflit théologique entre les franciscains et l'autorité pontificale au sujet de la pauvreté du Christ – servant avant tout de façade au conflit politique entre le pape et l'empereur – l'ancien inquisiteur doit reprendre sa charge à la demande de l'abbé, à la suite de la mort suspecte d'un des moines. Rapidement, ce que beaucoup semblaient considérer comme un suicide prend des allures de plus en plus inquiétantes. Lorsque l'inquisiteur dominicain Bernardo Gui se rend à l'abbaye à la demande du pape, et commence à se mêler à l'enquête, cela est loin d'arranger les choses.
Je connaissais plus ou moins l'histoire à l'avance et j'ai acheté ce film surtout pour introduire le concept du Moyen-Age à ma miss. Le film en lui-même est bien pendant 1h environ, le temps que frère Guillaume de Baskerville (Sean Connery) torche l'enquête (digne d'un Picsou magazine). Une fois l'enquête terminée, il s'obstine à rechercher le bouquin meurtrier pendant une autre heure et le film en profite pour devenir une espèce de plaidoyer pour la mollasserie et la croyance religieuse "à la carte". Ce qui est bon à retenir du film c'est qu'au moins le vilain inquisiteur (Bernard Gui, uno di noi) et le vieux Supérieur ne tolèrent pas qu'on fasse n'importe quoi, contrairement à frère Guillaume de Baskerville, qui est un hybride entre un moine-pote et un moine-philosophe des lumières (qui cite Socrate à longueur de film) et qui ne voit pas le problème lorsqu'un moine pratique des rituels sataniques ou couche avec la paysanne du coin.
Note : 45%