La sulfureuse affaire Altantuya en Malaisie
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On l’a appelée, bien à tort, la « Mata Hari mongole ». A tort, parce
qu’elle n’était sans doute pas une espionne et qu’elle était beaucoup
plus belle que Mata Hari ! Mais si quelques journalistes l’ont ainsi
nommée, c’est que dans sa brève existence on trouve les ingrédients qui
ont servi à bâtir la légende de la danseuse nue : le sexe, l’argent et
la mort…
Altantuya Shaaribuu – mais ses proches l’appelaient plus simplement
« Tuya » – a été assassinée en octobre 2006 en Malaisie. Elle avait
alors 28 ans. Et si je vous parle d’elle aujourd’hui, c’est qu’elle est
au centre d’un scandale politico-policier qui n’a pas fini de créer des
remous à Kuala-Lumpur et qui concerne aussi une importante firme
française exportatrice de matériels militaires. Et, disons-le tout de
suite, cette affaire n’est pas sans rappeler une autre histoire qui n’a
toujours pas livré ses secrets, celle des fameuses frégates de Taïwan ! Bref,
vous l’avez compris, Monsieur X nous propose dans ce nouvel entretien
d’effectuer aussi une plongée dans le monde obscur des marchands
d’armes. Ce que d’aucuns ont appelé les « marchands de mort ». Un
commerce dangereux, pas très moral, mais qui rapporte aussi beaucoup de
devises à la France !