
Dans Les piquets de ma mère, Pak Wansǒ nous fait traverser presque un siècle d’histoire coréenne. Dans la première partie, celle de l’enfance, durant l’occupation japonaise (1919-1945), la narratrice, son frère et sa mère quittent le village natal près de Songdo (송도) pour aller « planter les piquets » à Séoul, c’est-à-dire trouver une maison à l’intérieur des portes de la capitale. Avoir une maison « dans-les-murs » est alors considéré comme une marque de prestige social. Mais il n’est pas facile d’habiter Séoul (déjà, à l’époque...
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