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O.N.G. - Extrême-orient(é)
16 juin 2009

Les bébés congelés de Séoul

co

C'était l'été 2006. Jean-Louis Courjault, ingénieur dans l'industrie automobile basé à Séoul, revient dans leur domicile de Sorae-Mae, le "village français" de Séoul, pour quelques jours de travail. Son épouse, Véronique, passe l'été en France.

Ils habitent un appartement en rez de chaussée, dans une résidence de briques rouges, gardée jour et nuit. A l'arrière du bâtiment, une remise, avec un congélateur. C'est là que Jean-Louis Courjault découvre les corps de deux bébés, cherchant de la nourriture pour son séjour célibataire à Séoul.

Jean-Louis Courjault préviendra la police. Dans un premier temps l'enquête s'oriente vers la femme de ménage du couple. Et puis les résultats d'analyse tombent. L'ADN des bébés est bien celui de Jean-Louis et Véronique Courjault. L'ADN de l'épouse avait été conservée par un hôpital coréen où elle avait séjourné.

Pendant quelques semaines, le couple va nier depuis la France, accusant les Coréens d'incompétence dans leurs analyses scientifiques, puis imaginant un complot "en raison du travail de Jean-Louis Courjault". La presse française suivra longtemps cette piste avec un ton condescendant que la police scientifique coréenne, l'une des plus pointues du monde, a moyennement apprécié.

Finalement, Véronique Courjault craque. Elle avoue les 2 infanticides en Corée. Plus un autre, préalable, en France. Son mari est maintenu, lui, en liberté. Le procès qui s'est ouvert le 9 juin à Tours doit durer encore une semaine.

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