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O.N.G. - Extrême-orient(é)
1 juin 2009

Marcel Alessandri

co

Marcel Alessandri est né à Boulogne-sur-Mer le 23 juillet 1895. Admis à l’école de Saint-Cyr le 1er juillet 1914, il intègre la promotion "La Grande Revanche". Il est affecté au 39e Régiment d'Infanterie pour emploi. Au sein de ce régiment puis au sein des 123e et 8e Régiments d'Infanterie, il participe aux opérations de la Première Guerre mondiale. En 1915, il combat au Bois d’Auderne, aux Eparges en Champagne; en 1916, il est sur la Somme, à Verdun et à Craonne; en 1917, c’est les Flandres et enfin il combat à Soissons, Coucy le Château, Saint Marc. Il est blessé le 12 septembre 1916, par une balle, au poignet. Il gagne 6 citations et la croix de chevalier de la Légion d’honneur.

A la sortie de Cyr, il choisit l’infanterie coloniale et rejoint le 7e Régiment d'Infanterie Coloniale le 16 septembre 1919 puis le 14e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais au Maroc. Les colonnes de pacification de 1919 à 1922 l’engagent contre les Beni Ouarain et il se distingue à M’Soussa et à Kessarat Khemis, à Goufra Oued M’Lousa, Taza, Ras Arhas, Aïn Souk, Chouf ech Cherg, Teniet M’Sanier, Tazzarine Taghbelt et le Haut Atlas (Imdghas, Aghembou, Donoughz). Il gagne une citation avec croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures.

Il sert ensuite au 2e Bataillon de Marche du Tonkin qu’il rejoint le 8 avril 1922 qui devient 21e Régiment d'Infanterie Coloniale quelques jours plus tard. Il est affecté en Afrique occidentale française au 3e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais le 21 mars 1923. Il rejoint ensuite le 34e Bataillon Mixte d'Infanterie Coloniale le 8 juillet 1925 puis le 29e Régiment d'Infanterie Coloniale le 14 décembre de la même année. Le 1er novembre 1928, il intègre l’école de guerre où il reste jusqu’en 1930. Cette année-là, il est promu chef de bataillon, le 25 mars. Mis à disposition du général commandant supérieur des troupes du Maroc le 26 août 1930, il rejoint l’état-major de la région de Taza puis prend le commandement du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais le 3 novembre 1932. Pendant cette période, il prend part aux opérations de pacification où il gagne une citation en juin 1933. Rapatrié en métropole, il sert successivement à l’état-major des troupes coloniales de 1934 à 1935, puis il est nommé instructeur à l’école de guerre avec une affectation au 21e Régiment d'Infanterie Coloniale. Il est promu lieutenant-colonel le 17 mars 1936.

Lors de la Seconde Guerre mondiale il est appelé à l’honneur de servir au Tonkin, il quitte son emploi le 12 avril 1939 et rejoint l’Indochine. Sous-chef puis chef d’état-major du général commandant supérieur à compter du 16 novembre 1939, il est promu au grade de colonel le 25 mars 1941. L’attaché militaire à Tokyo, le colonel de Cadoudal chef de corps du 5e REI, ne peut rejoindre son poste. C'est alors au colonel Alessandri, de l’infanterie coloniale que revient se poste. Au mois de novembre 1942 il est désigné à la tête de la 2e brigade du Tonkin. Nommé général de brigade le 20 mai 1943, il prend le commandement du groupement « Ouest du fleuve Rouge » que l’histoire retiendra sous le nom de « Colonne Alessandri » pour les opérations du printemps 1945. Il est promu général de division à titre temporaire. Il passe la frontière de Sino-tonkinoise avec les rescapés du coup de force des Japonais, le 11 juin 1945 et prend le commandement supérieur des troupes françaises en Chine et délégué général du Gouvernement.

D’août à octobre 1945, il est délégué du haut-commissaire pour la zone Nord indochinoise et en 1946, il est désigné comme commissaire de la République et commandant militaire au Cambodge. Il préside la conférence de Dalat en août 1946. Après sept années en Extrême-Orient, il est rapatrié le 23 juillet 1946. D’abord mis à disposition du ministre, il retrouve l’Indochine. Le 17 août 1948, il prend le commandement des forces terrestres en Extrême-Orient puis celui du Nord Vietnam. Suite à l’affaire de la RC4, il est remplacé et rapatrié, le 10 novembre 1950. Il sert à l’état-major des troupes coloniales après avoir été mis hors de cause par le rapport du général Juin sur les événements de Cao Bang, il quitte l'armée en 1955.

  • Médaille de la Résistance
  • Médaille coloniale avec agrafes « Maroc » « Indochine »
  • Médaille commémorative française
  • Médaille interalliée dite de la Victoire
  • Médaille commémorative de la campagne d'« Indochine »
  • Chevalier (1916), officier (1930), commandeur (1945) et grand officier de la Légion d'honneur (1950)
  • Commandeur du Ouissam Alouite
  • Grande croix de l’ordre royal du Cambodge
  • Médaille militaire du Cambodge
  • Médaille de la résistance du Laos
  • Ordre du Bain britannique
  • 12 citations
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