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O.N.G. - Extrême-orient(é)
8 février 2009

Maurice “Mad dog” Vachon

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Maurice Vachon est une légende dans la lutte professionnelle, tant au Québec que dans le monde… Ayant partcipé aux Jeux Olympiques de 1948 de Londres, puis champion aux Jeux de l’Empire Britannique en 1950 en lutte amateur, Vachon abandonne son job de portier pour se consacrer à la lutte professionnelle. Débutant à Jonquière, il trouve un moyen original d’attirer les foules aux combats : raconter ce qu’il allait faire à son adversaire le jeudi soir avant les nouvelles . Il fut tout de suite primé comme vilain. Puis ce fut le Nord-Ouest Québecois et Ontarien, puis Trois -Rivieres (ses combats mémorables avec Tarzan Babin), puis Montréal où il ne comptait plus ses ennemis dont Johnny Rougeau, Édouard Carpentier, et aux États-Unis, contre Verne Gagné, le Destroyer Dick Beyers, Crusher Risowski et autres.

Il fit la navette entre les Etats-Unis (Champion AWA en 1964) , le Japon et le Canada, tout en luttant pour GRAND PRIX (il était le co-propriétaire avec son frère Paul). On se souvient des rivalités avec les Frères Leduc. Son surnom de ” Mad Dog ” est venu d’un promoteur bien connu du Pacific Northwest, Don Owens, l’ayant vu lutter lors d’un gala à Portland (Oregon) et ayant crée tout un bordel tant dans le ring qu’a l’extérieur. Deux autres membres de sa famille, son frère Paul et sa soeur, la regrettée Vivianne Vachon ont aussi lutté avec lui, formant tout un clan semblable aux Rougeau.

De retour à la LUTTE INTERNATIONALE, Maurice Vachon est accueilli en héros, surtout lorsqu’il se retourna contre son émule qui lui a volé son nom : Pierre ” Mad Dog ” Lebfèvre, qui attaqua son fils Mike avec l’aide de Michel Dubois en 1980. Commence une guerre épique entre les deux chiens enragés.

Malgré le fait que Vachon s’est fait battre par Lebfèvre avec l’aide de Justice Dubois, Vachon a gardé une certaine dignité envers ses fans. Il donna toute une correction au ” chien à Lebfèvre ” et au ” rat à Dubois “. Pour Creatchman, Vachon n’était qu’un cochon brûlé et fini. Le Mad Dog ne l’a pas fait dire au Brain, donnant une leçon à ses protégés Sailor White, le Bourreau et Swede Hansen… Puis ce fut le Destroyer qu’il a failli démasquer au Centre Paul-Sauvé.

Gardant ses contacts avec Verne Gagné, il alterne entre Minneapolis, Winnipeg et Montréal, où il a eu la chance de lutter contre Lord Alfred Hayes. En 1985, il joint la WWF où il agit un bout comme coanimateur avec Édouard Carpentier. Puis il fit de la télé au Québec à TQS et de la pub avec la Brasserie Labatt. Gardant ses liens avec la lutte professionnelle, il faillit perdre la vie lorsqu’un accident lui fait amputer la jambe droite. Vachon a écrit un livre depuis et vit ses jours tranquilles à sa demeure en Iowa, aux Etats-Unis. Il participe quelques fois à des réunions d’anciens lutteurs et fut l’objet d’une biographie télévisée sur une chaine de télé canadienne.

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