2 mai 2008
Perdre sa langue c'est perdre son identité
Dans la littérature de notre pays, on délaisse notre langue et on apprend celle d'un autre pays. Quand bien même parviendrait-on à une parfaite similitude, ce ne serait pas différent d'un perroquet imitant la voix humaine. Dans les quartiers populaires, les enfants qui vont ramasser du bois et les femmes qui vont puiser de l'eau se répondent en chantant. Leur chant manque souvent de raffinement, mais, du point de vue de l'authenticité, il est incomparablement supérieur à tous les poèmes en chinois de nos lettrés.
Kim Manjung (1637-1692)
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